Santé : Point sur la situation sanitaire globale et humanitaire en RDC

Caractérisé par une accumulation de mutations APOBEC3 dans les séquences des clades 1a et 1b, à Kinshasa, le nouveau variant devient plus manifeste. Dans sa voie de contamination, le variant est transmissible notamment par voie sexuelle.

C’est dans ce cadre, que la campagne de vaccination à Kinshasa, a été officiellement lancée le samedi 22 février 2025, plus précisément à PAKAJUMA, dans la zone de santé de Limete. Cette campagne cible cinq zones de santé et bénéficie du soutien de l’OMS et de l’UNICEF. À ce jour, 132 personnes ont été vaccinées, avec un objectif de 603 716 individus âgés d’un an et plus.

Par ailleurs, le déploiement d’intrants est également en cours à Goma, avec le soutien de l’OMS. Ce déploiement comprend 1 200 poches de sang stockées au CNTS à Kinshasa, qui seront distribuées gratuitement à la population.

En rapport avec les données épidémiologiques de la semaine 7 et le cumul des semaines 1 à 7 de 2024, 1 463 cas suspects ont été identifiés, portant le total à 79 579 cas. Cela fait état de 42 décès sur un cumul de 1 549, représentant des taux de létalité de 2,87 % et 1,95 %. Parmi les cas suspects, 201 ont été confirmés positifs, portant le total cumulé à 15 105 cas, avec un taux de positivité de 47,51 % et 53,84 %. Le nombre de personnes ayant reçu la première dose du vaccin a atteint un total cumulé de 113 232.

À Kinshasa, le tableau présente, un total de 165 cas a été enregistré, répartis comme suit : 13 cas critiques, 49 cas sévères, 43 cas modérés et 69 cas légers, avec trois décès rapportés à la clinique kinoise.

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